Edito du 12 février 2017 — Paroisse de la Rédemption-Saint Joseph

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Edito du 12 février 2017

Par l'abbé Jérôme Lebel

L’élection à la présidence de la République bat son plein. Or, nous ne sommes qu’en février ! La semaine dernière a vu la visite de trois candidats ici à Lyon. Que penser de tout cela ?

 

Chrétiens nous sommes, chrétiens nous nous interrogeons sur les programmes et les candidats. Quel avenir nous prépare cette élection ? Parce que la religion n’est pas cantonnée dans « la sphère du privé » ; l’Église a son mot à dire sur les activités sociales - et bien plus -, elle leur donne leur plein essor. Nous appelons cela la doctrine sociale de l’Église. Alors, osons mettre la lumière de l’Évangile dans tout ce fatras ; car fatras il y a …

 

Donc, que nous dit l’Église en une telle circonstance démocratique ? Essayons d’être synthétique et dégageons quelques lignes forces perçues dans les Saintes-Écritures qui ont été développées par les théologiens depuis 115 ans, à la suite de la première encyclique sociale Rerum novarum (1891) de Léon XIII :

- La famille est la cellule vitale de la société

- L’homme est appelé à la dignité du travail

- Le rapport entre morale et vie économique est nécessaire

- La communauté politique devrait fonder l’amitié civile

- La communauté internationale est l’acteur déterminant contre la pauvreté et les guerres

- L’environnement est à sauvegarder

- Propager la paix

 

Voilà les lignes forces que l’Église catholique montre. Elles donnent le cadre de vie de n’importe quelle société humaine. Dans ce cadre se bâtit la civilisation de l’amour. Le mot « amour » peut faire sourire les cyniques ; mais que faire d’une civilisation qui n’accueille pas l’humain en ce qu’il a de plus précieux : c’est-à-dire son cœur ?

 

Et cela n’est pas du romantisme échevelé ! Nous voulons tous que la famille soit capable d’éduquer tout cœur à aimer ; un cœur fait pour aimer un travail ; un cœur aimant un bien commun protégé par des relations internationales paisibles en un cadre naturel verdoyant.

 

Alors, prions pour nos dirigeants. Qu’ils aient à cœur nos cœurs… Ils ont la destinée de nos jours que Dieu leur permettra d’avoir en main. Puissent-ils le reconnaître intelligemment et avancer plus aisément grâce au message évangélique que l’Église leur permet d’entendre.