Edito du 24 janvier 2016
ENVOYÉS …
Nous avons vécu mercredi dernier une belle soirée de préparation à la mission. Tous, nous nous sentons concernés par cette semaine de mars où nous serons envoyés porter la Bonne-Nouvelle, Jésus, à l’ensemble des habitants du quartier. Nul besoin d’être des spécialistes, seulement des baptisés confirmés, heureux de vivre du Christ.
1. Évangéliser est la grâce et la vocation propre de l’Église, son identité la plus profonde - Paul VI. Malheur à moi si je n’évangélise pas, crie l’apôtre Paul. C’est donc notre grâce et notre vocation propre à chacun … dans le combat des forces contraires que sont le repli sur soi, la chaleureuse ambiance conviviale qui peut être le contraire de la fraternité, l’impression d’être déjà arrivé …
Jésus nous indique la moisson est abondante et les ouvriers peu nombreux … nous devons lui demander de nous envoyer (le terme grec exact est expulser), c’est-à-dire de nous sortir de nous-même pou aller vers les autres.
2. Il n’y a qu’un seul problème qui existe toujours et partout: le problème de notre présence au Christ. De notre permanence dans le Christ - S. Jean-Paul II. Pour être des missionnaires, des évangélisateurs, il faut commencer par être de véritables disciples du Christ et vivre ainsi sous le règne de la Vie de Dieu; non pas une vie contrainte, obligée mais rayonnante et qui donne envie, une vie aimante.
3. La pastorale en terme missionnaire exige d’abandonner le confortable critère pastoral du « on a toujours fait ainsi » - Pape François. Notre passage à la Vie de Dieu peut faire de nous des révolutionnaires de l’Évangile, d’acquérir une certaine liberté, celle de l’Esprit pour nous sortir de nous-mêmes: que vont penser les autres ? L’Esprit de Dieu nous apprend à renoncer à nous-même pour apprendre à écouter l’autre et lui faire comprendre l’amitié que le Christ veut avec lui. Demandons au Seigneur de nous libérer de toute peur, de supprimer de nous tout de qui n’est pas évangélisateur.