Edito du 10 avril 2016
« Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. »
Cette parole des Apôtres devant le Sanhédrin à Jérusalem dans les Actes des Apôtres (5, 29) est à l’opposé de la peur que ces mêmes Apôtres avaient quelques heures après la mise au tombeau de Jésus. La rencontre avec le Ressuscité a transformé leur vie. Les Apôtres ont reçu leur baptême dans la Passion, la Mort et la Résurrection de leur Seigneur. Cette Pâques apostolique leur a permis de passer de la mort à la vie et le feu de la Pentecôte va « cuire à point » la bonne pâte qu’ils étaient devenus.
Nous aussi, le temps pascal nous est donné pour laisser le Christ vivant venir à nous, nous illuminer, nous transformer par sa résurrection. Notre foi doit être renouvelée et la Pâques est le temps du renouveau ! Ainsi, nous grandissons dans la grande liberté des enfants de Dieu. Nous comprenons toujours mieux ce que les Apôtres ont dit il y a 2000 ans et ce que l’Église apostolique continue de dire : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. » Là est la vraie liberté du chrétien.
Le monde dans lequel nous vivons est marqué par le péché et la mort, par ce que St Jean Paul II appelait « la culture de mort ». Cela est vrai jusque dans l’Église. Revêtus de la royauté du Christ depuis notre baptême, nous n’acceptons pas tout ce qui nous est proposé. Nous avons à discerner dans ce qui est permis, voire légal, ce qui est conforme à l’Évangile du Christ. Dans la lumière du Ressuscité, nous ne voulons pas nous soumettre aux ténèbres en abdiquant notre liberté chrétienne. Nous vivons notre libération pascale !